300 manifestants à Quimper pour défendre la Convention Collective Nationale de 1966
Travailleurs sociaux. 300 manifestants défilent
23 juin 2009
300 travailleurs sociaux ont manifesté, hier matin dans le centre-ville, pour la défense de leur convention collective nationale de 1966.
Travailleurs sociaux. 300 manifestants défilent
Hier, lundi 22 juin, la manifestation a essentiellement mobilisé les travailleurs sociaux de grandes associations.
«Projet minimaliste...»
Politique du moins disant
220 salariés du secteur de la santé et de l'action sociale ont défilé lundi devant la préfecture.
220 salariés ont manifesté à Quimper. Sud, CGT et FO veulent conserver au secteur de la santé et de l'action sociale son rôle de service public.
Hier lundi 22 juin, se déroulait à Paris la dernière réunion de la convention collective nationale des établissements et services accueillant des personnes inadaptées ou handicapées. Dans la matinée, 220 des 5 400 salariés finistériens travaillant dans ce secteur se sont rassemblés sur la place de la Résistance de Quimper avant de se rendre à la préfecture, où six de leurs délégués ont été reçus.
Composé des syndicats Sud, CGT et FO, leur collectif est opposé aux propositions des syndicats d'employeurs qui souhaitent notamment individualiser les salaires et tentent, sous prétexte de modernisation, de leur imposer une logique comptable et une idéologie économique ou marchande. Les manifestants refusent une éventuelle « libre concurrence annoncée au niveau de tout le secteur des services à la personne ».
A l'inverse, la CFDT, absente de la manifestation, estiment que les négociations sur les classifications se déroulent normalement et qu'il est nécessaire de garder ses forces pour plus tard. Elle souhaite que la nouvelle convention collective maintienne le caractère national, garant des missions de service public, et le caractère non lucratif de ce secteur d'activités ; le maintien de la structuration autour des qualifications, des diplômes nationaux et des métiers reconnus dans la branche ; le maintien et l'amélioration des salaires liés au déroulement de carrière et à l'ancienneté ; le maintien et la généralisation pour tous de congés annuels supplémentaires traduisant la reconnaissance des conditions pénibles de l'exercice de leur travail.
Ils ne veulent en tout cas pas que l'on casse « l'accord collectif protecteur pour tous les salariés du secteur et pour les populations les plus démunies qu'ils accompagnent » que constituait la convention collective encore en vigueur signée en mars 1966.
Article publié le mardi 23 juin 2009 sur le site http://www.ouest-france.fr