Caudan(56)-ex-SBFM-La pérennisation de notre fonderie et de ses emplois est acquise.

Publié le par sphab/cgt & associés

 

 

 

La pérennisation de notre fonderie et de ses emplois est acquise !

 

 

 

 

110724-SBFM3Même si nous avons été traités de « doux rêveurs », « d’utopistes », « de fous » voire pire encore, jamais nous n’avons dévié des revendications indispensables à la pérennisation de notre outil de travail et de ses emplois. Revendications travaillées, argumentées et chiffrées avec l’aide de notre camarade et ami Jean David (Expert comptable chez SECAFI/ALPHA et ancien contrôleur de gestion de la SBFM)

 

En effet, vos élus CGT au Comité d’Entreprise l’ont dit, écrit, répété partout à tous les niveaux, chez Renault, auprès des élus locaux, régionaux, nationaux, auprès du tribunal de commerce, du liquidateur judiciaire, des pouvoirs publics, de l’état…etc :

 

« la pérennisation de la Fonderie De Bretagne, une des rares fonderies françaises de pièces en fonte à graphite sphéroïdale encore en survie, nécessite :

 

1. Des volumes et ils existent : il faut se rappeler que Renault achète pour plus de 200 millions d’euros de pièces fonte (hors sites intégrés). Si on rajoute les besoins de Peugeot, et des autres constructeurs, il y a là de quoi remplir largement FDB et lui assurer chiffre d’affaire, investissements et emplois.

 

2. Des investissements : dans l’outil avec notamment le remplacement à court terme de la ligne SPO avec de concert, l’optimisation des deux autres lignes en ce qui concerne notamment l’activité grenaillage, la gestion des flux internes et le développement de l’usinage.

 

3. De nouveaux emplois (au-delà des 55 embauches annoncées). Conjuguer à un plan de formation ambitieux, il faut en effet assurer le remplacement de tous les départs et réaliser de nouvelles embauches pour anticiper les futurs départs (connus très en amont) et faciliter la nécessaire transmission du savoir faire (la fonderie s’apprend sur le tas !) Pourquoi ne pas recréer une école de fonderie sur le site ?

 

4. Un service commercial, un service recherche et développement : pour être à l’offensive sur le marché de l’auto mais aussi du ferroviaire, du poids lourds, du machinisme agricole….être là où sont les besoins en pièces fonte ! Proposer des alternatives à l’aluminium, au plastique…

 

5. Rendre la fonderie attirante : au travers d’une politique sociale et salariale de haut niveau à la hauteur du métier hautement technologique qu’est la fonderie.

 

6. Investir dans la revalorisation des déchets métalliques (vieilles autos et autres déchets métalliques) : par la construction sur le site d’un cubilot qui alimenterait la fusion en flux continu de métal liquide voire même en revendre sur le marché. »

 

Ce vendredi 15 juillet 2011 (14h30), à la Préfecture Du Morbihan, se tenait une rencontre organisée par le Préfet, M. SAVY et ceci à la demande des dirigeants de Renault avec à l’ordre du jour : « La présentation du projet industriel de Renault et du programme d’investissements à réaliser à la Fonderie De Bretagne ».

 

Etaient invités et présents, les représentants de Renault, l’ensemble des élus intéressés par ce dossier (Maires, Conseillers généraux, Président de Région…etc), les services de l’état, les représentants syndicaux des salariés, les élus au CE.

 

Enfin, des investissements d’avenir pour notre fonderie !

 

Renault  a affirmé vouloir maintenir et développer sa fonderie et a annoncé avoir décidé les investissements suivants pour un montant de 85 millions € :

- Construction et installation d’une nouvelle ligne de moulage, en remplacement de la ligne SPO (Pour un coût 34 millions €.)

- Modernisation de la ligne GIMAT, gros travaux au parachèvement (Finition), maintient et optimisation de l’usinage sur le site (Pour un coût 11 millions€)

- Conditions de travail et sécurité (Pour un coût 4 millions€)

- Remise en état des bâtiments (Pour un coût de 36 millions€=

 

Le bail précaire serait prolongé et transféré.

 

La contrepartie obtenue par Renault auprès des pouvoirs publics (qui sera validé rapidement) consisterait, au travers d’un accord signé par les diverses parties, à transférer le portage des bâtiments et des terrains à l’Etablissement Publique Financier Régional (EPFR) charge à ce dernier de réaliser les travaux et investissements nécessaires à la mise aux normes des bâtiments et terrains.

 

Contre ce bail, d’une durée de 7 ans, Renault verserait un loyer et s’engagerait à reprendre à la valeur de rachat le site à l’issue de cette période. (Les loyers et le rachat final compenseraient l’investissement de l’EPFR).

 

Ces avancées très importantes, même si elles ne règlent pas tous nos problèmes permettent de crier haut et fort, 


Ensemble, nous avons gagné :

la reprise de la fonderie par Renault, et maintenant, la pérennisation de nos emplois et de notre fonderie. Quelle belle victoire des salariés et de la CGT !

 

A chaque victoire nous sommes tentés, et c’est légitime, de vouloir souffler un peu, de relâcher la pression, mais attention, la direction de FDB va quant à elle vouloir (et c’est déjà commencé) obtenir, au-delà de la productivité des installations, plus de productivité des salariés.

 

Comment ? Et bien en réduisant ou en supprimant tous les temps qu’elle appelle « Temps morts » (Les temps de pause, le temps de repas, les débuts et fins de poste, les TSP liés au travail…etc).

 

Par ailleurs la volonté de réduire les coûts fixes (salaires, primes, acquis et avantages divers) va aussi être énorme.

 

Le meilleur moyen de contrer ces mauvais coups à venir est de renforcer encore votre outil syndical CGT en y adhérant et en construisant collectivement (partout dans l’entreprise y compris dans les bureaux et services) la lutte quotidienne, seul rempart des salariés (ées) face aux directions toujours plus avides de profits.

 

Pour les élus CGT au Comité d’Entreprise,

Le secrétaire René LE BOURVELLEC

 

 


source:  http://cgtsbfmrebelle.skyrock.com/


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article