Fédération Syndicale Mondiale: place à l'action !
Fédération Syndicale Mondiale:
place à l'action !
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général Georges Mavrikos a rappelé les terribles conséquences de la crise économique pour les travailleurs et le mouvement syndical. « Dans une période de forte hausse du chômage, la baisse dramatique des revenus réels des travailleurs, la réduction des budgets des dépenses sociales, l’augmentation de l'âge de la retraite, sont une série d'actes qui montrent le parasitisme et la décadence du système capitaliste. »
Depuis le congrès de 2005 à La Havane, plusieurs dizaines d’organisations syndicales ont rejoint la FSM, qui rassemble aujourd’hui 210 organisations dans 120 pays, et compte 78 millions de membres[1]. C’est le résultat des efforts collectifs de tous les membres a ajouté Georges Mavrikos. «Nous sommes des soldats de la classe ouvrière et nous n’avons fait rien de plus que notre devoir. Pour faire avancer le mouvement syndical, au nom de la classe ouvrière, il faudra nécessairement détruire le capitalisme ».
Le Congrès n’a pas oublié la situation internationale : « Les dépenses militaires augmentent constamment. Elles ont atteint un nouveau record mondial en 2008 : presque 1,5 billion de dollars. Les États-Unis, sous prétexte de « repousser » le terrorisme, sont passés à des opérations-invasions militaires de grande envergure et à l’asservissement de pays, comme l’Irak et l’Afghanistan, tandis qu’en même temps ils envisagent déjà de nouvelles aventures à la chasse au trésor contre de nouveaux pays et de nouveaux peuples, comme l’Iran. L’OTAN , alliance militaire américano-européenne, est en expansion et en réadaptation constante. Elle installe de nouvelles bases en Amérique latine. En Équateur, ces mêmes puissances ont tenté de renverser le président Raphael Correa. Elles ont échoué. Mais elles ont réussi au Honduras. En Tunisie, et en Egypte aussi, les impérialistes essaient de contrôler les développements et de procéder à des changements limités. En Libye, les impérialistes ont lancé des attaques militaires dans le but de mettre la main sur le pétrole et le gaz du pays. Ils mentent quand ils disent qu’ils se préoccupent de la démocratie et du peuple lybiens. Ce sont les mêmes qui pendant des années ont soutenu et collaboré avec Kadhafi. »
Osiris Oviedo de la Torres, secrétaire générale adjointe, a présidé une réunion de travail des femmes présentes au Congrès. Les femmes de Colombie, du Maghreb, d'Inde, d'Afrique du Sud, de Palestine, d’Afrique centrale, du Brésil, des Etats-Unis et de France affirment que la question des femmes, quel que soit leur continent, a la même racine: l'exploitation de la classe ouvrière, qui apporte une double oppression sur les femmes. De nombreuses interventions ont souligné les taux élevés d'analphabétisme, le chômage, la pauvreté et la discrimination qui empêchent les femmes de trouver un emploi et de participer à l’action syndicale. Leur conclusion est que, en menant une lutte déterminée contre le capitalisme, avec un mouvement syndical uni et un grand optimisme révolutionnaire, l'émancipation des femmes sera parallèle à celle de l’ensemble de la classe ouvrière.Le Congrès n’a pas oublié la situation internationale : « Les dépenses militaires augmentent constamment. Elles ont atteint un nouveau record mondial en 2008 : presque 1,5 billion de dollars. Les États-Unis, sous prétexte de « repousser » le terrorisme, sont passés à des opérations-invasions militaires de grande envergure et à l’asservissement de pays, comme l’Irak et l’Afghanistan, tandis qu’en même temps ils envisagent déjà de nouvelles aventures à la chasse au trésor contre de nouveaux pays et de nouveaux peuples, comme l’Iran. L’OTAN , alliance militaire américano-européenne, est en expansion et en réadaptation constante. Elle installe de nouvelles bases en Amérique latine. En Équateur, ces mêmes puissances ont tenté de renverser le président Raphael Correa. Elles ont échoué. Mais elles ont réussi au Honduras. En Tunisie, et en Egypte aussi, les impérialistes essaient de contrôler les développements et de procéder à des changements limités. En Libye, les impérialistes ont lancé des attaques militaires dans le but de mettre la main sur le pétrole et le gaz du pays. Ils mentent quand ils disent qu’ils se préoccupent de la démocratie et du peuple lybiens. Ce sont les mêmes qui pendant des années ont soutenu et collaboré avec Kadhafi. »
Osiris Oviedo de la Torres, secrétaire générale adjointe, a présidé une réunion de travail des femmes présentes au Congrès. Les femmes de Colombie, du Maghreb, d'Inde, d'Afrique du Sud, de Palestine, d’Afrique centrale, du Brésil, des Etats-Unis et de France affirment que la question des femmes, quel que soit leur continent, a la même racine: l'exploitation de la classe ouvrière, qui apporte une double oppression sur les femmes. De nombreuses interventions ont souligné les taux élevés d'analphabétisme, le chômage, la pauvreté et la discrimination qui empêchent les femmes de trouver un emploi et de participer à l’action syndicale. Leur conclusion est que, en menant une lutte déterminée contre le capitalisme, avec un mouvement syndical uni et un grand optimisme révolutionnaire, l'émancipation des femmes sera parallèle à celle de l’ensemble de la classe ouvrière.
Le Congrès s’est terminé par la réélection du Président Muhammad Shaaban Azzouz, du secrétaire général Georges Mavrikos et la désignation par les 800 délégués d’un nouveau conseil présidentiel pour les cinq prochaines années. La fédération syndicale mondiale est solidaire des travailleurs de tous les pays, de tous ceux qui luttent pour la vie et leurs droits, pour l’abolition de l’exploitation. Ces luttes finiront par être victorieuses.
Pour consulter les documents du congrès:
Le rapport d’activités
Le Pacte d’Athènes
La santé et la sécurité des travailleurs
Les problèmes d’environnement
La gestion des ressources en eau
[1] La confédération syndicale internationale, à laquelle sont affiliés les syndicats français (CGT,CFDT, FO,CFTC) regroupe environ 176 millions de travailleurs de 150 pays.
source: Alice Bernard sur ptb.be (jeudi 14 avril 2011)