Le 13 décembre 2011-la mobilisation contre l'austérité dans le morbihan
Le mardi 13 décembre 2011
La mobilisation contre l'austérité dans le morbihan-250 manifestants à Lorient,
100 à Pontivy, 50 à Vannes
Vannes
La CGT devant la Banque de France contre l'austérité
Les cégétistes vannetais se sont réunis mardi devant la Banque de France, un lieu symbolique, pour manifester, comme leurs collègues de Lorient ou de Pontivy au même moment, leur refus de l'austérité sur les salaires.
Devant une cinquantaine de manifestants, Bruno Bothua, secrétaire départemental, a pris la parole. « Nous appelons au rassemblement pour dénoncer les deux plans d'austérité du gouvernement français. Nous sommes persuadés qu'ils ne régleront rien. »
Le cégétiste pointe le lieu choisi de la manifestation. « Nous souhaitons un débat sur la fiscalité et les finances publiques pour que les banques centrales puissent à nouveau prêter aux états sans passer par les banques privées. » Il insiste : l'Europe est au coeur du débat. « L'Europe devient une contrainte, elle est vécue comme un renfermement des pays au lieu d'aller vers le développement social. »
Lorient
Rigueur : 250 personnes au rassemblement CGT
La CGT appelait à un rassemblement hier, devant la Banque de France sur le thème de l'austérité. Environ 250 personnes y ont pris part, dont une délégation du chantier naval STX, qui a débrayé pour l'occasion. De nombreux employés territoriaux, du secteur de la santé étaient également dans le mouvement. Cyril Le Bail, secrétaire général de la CGT du pays de Lorient a résumé les dix exigences du syndicat pour sortir de la crise dont la revalorisation des salaires, des pensions, des minima sociaux.
Pontivy
Une centaine de manifestants à la Plaine
Une centaine de membres des unions locales de la CGT de Pontivy et Loudéac, ainsi que quelques membres du CNT (Confédération nationale du travail), se sont retrouvés hier matin, à la Plaine, devant les grilles de la sous-préfecture. Les manifestants entendaient dénoncer « les plans d'austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement ».
« Cette austérité pénalise le plus grand nombre, épargne les plus riches et la finance et empêche la croissance économique et l'emploi », explique Ronan Le Nezet, responsable de l'union locale pontivyenne. « La crise de la dette vient des choix politiques et pas des salariés », précisent les syndicats, qui dénoncent les « risques de précarisation des populations les plus fragiles ».
« En réalité, 80 % de la fraude sociale est le fait des entreprises », estime Pierre-Anne Duval, venu de Loudéac. Les manifestants ont lu une déclaration, avant de se disperser.
source: ouestfrance.fr (14 décembre 2011)