Nouveaux défilés en Israël contre la vie chère

Publié le par sphab/cgt & associés

Nouveaux défilés en Israël contre la vie chère

 

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Quelque 250.000 manifestants, selon la police, ont défilé samedi 6 août au soir dans les rues de plusieurs villes d'Israël, notamment Tel Aviv et Jérusalem, pour dénoncer la vie chère et exiger des mesures sociales du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Un appel à la mobilisation avait été lancé pour le troisième week-end consécutif par les protestataires, jeunes, étudiants et membres de la classe moyenne inquiets pour leur niveau de vie, face notamment à la flambée des prix de l'immobilier.Samedi dernier, la police avait fait état de 60.000 manifestants à Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem, Beersheba et dans six autres villes.


Pour répondre à cette vague de colère, le Premier ministre Netanyahu entend mettre en place dès ce dimanche une équipe ministérielle chargée d'examiner les exigences des manifestants, dont le mouvement lancé il y a trois semaines ne cesse de prendre de l'ampleur.


"Le peuple exige la justice sociale", pouvait-on lire sur l'une des banderoles brandies par les manifestants, qui ont jusqu'ici été soucieux de ne pas trop politiser leur mouvement tout en dénonçant le libéralisme économique de Netanyahu."On n'avait pas vu ça depuis des décennies, les gens descendre ainsi dans la rue pour demander des réformes. C'est une révolution", a déclaré Baroch Oren, l'un des chefs de file de la contestation.


Face à la flambée des prix dans l'immobilier, la coalition conservatrice au pouvoir s'est engagée à mener une politique de logement social. Le gouvernement veut aussi favoriser la baisse des produits laitiers en augmentant les importations. Pour répondre à la colère des médecins en grève, il promet de créer des emplois dans le secteur médical.

 

Les manifestants demandent aussi aux autorités de réduire le pouvoir des industriels, accusés d'augmenter artificiellement le prix des produits de consommation par le biais de cartels tolérés par Benjamin Netanyahu et ses prédécesseurs. Les exigences de l'Union nationale des étudiants israéliens vont plus loin, notamment sur la gratuité des études et une ambitieuse politique du logement.


Le ministre des Communications Moshe Kahlon, qui devrait faire partie de l'équipe chargée de répondre aux demandes des manifestants, a déclaré qu'une solution était nécessaire, même si elle doit "coûter des milliards".


Les manifestations ont débuté à la mi-juillet quand des militants ont dressé des tentes le long de l'avenue Rothschild à Tel Aviv, demandant une baisse des loyers et des prix des terrains.

La crise sociale que traverse le pays peut sembler paradoxale. Israël jouit en effet d'une des croissances les plus élevées de la planète, avec une prévision de 4,8% pour 2011. En dépit de bas salaires, comparé aux pays occidentaux, le chômage a atteint son taux le plus bas depuis 20 ans en mai, avec 5,7% de la population à la recherche d'un emploi.

 

 


source: express.fr ( samedi 6 août 2011)


 

 

 

Les "indignés", version israélienne, se mobilisent plus que jamais. Plus de 50.000 manifestants à Tel-Aviv, 15.000 à Jérusalem, 10.000 à Haïfa...Et la liste pourrait se poursuivre car dix villes en tout ont connu ces rassemblements massifs samedi 30 juillet  au soir.

Ce sont surtout de jeunes Israéliens laïcs qui protestent: "Les gens qui font vivre l'Etat, qui font leur service militaire, qui paient des impôts exhorbitants, ne peuvent pas joindre les deux bouts, ne peuvent pas avoir un niveau de vie normal, même pas un appartement deux pièces !"


source: http://fr.euronews.net/


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