Pontivy (56)- 1.200 manifestants dans les rues, ce jeudi 28 octobre

Publié le par sphab/cgt & associés

Pontivy (56).

1.200 manifestants dans les rues

Moins de monde, c'est certain. Un chiffre qui ne traduit pas forcément une fin du mouvement, selon certains manifestants. Un nouveau rassemblement est prévu le 6 novembre sur La Plaine.

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Deux cortèges...

C'est mieux qu'un ? Pas sûr. À l'issue de la manifestation, les représentants de l'intersyndicale se sont empoignés, verbalement, avec les représentants de Force ouvrière. Car en cours de manif', ces derniers ont préféré rallonger le parcours intialement prévu, emmenant au passage une partie des manifestants. Vers 11 h 30, il n'y avait plus une manif mais deux, à Pontivy. « Vous donnez une image déplorable de la lutte syndicale », s'est navré l'intersyndicale à l'adresse de FO. « Restons unis, ont déploré d'autres militants. Arrêtez... » Hier, l'unité du mouvement à Pontivy en a pris un coup.


De Paris à Pontivy


Les trois compères se sont retrouvés sur la Plaine. La trentaine tous les trois. L'un travaille à la ville, les deux autres sont enseignants à Paris. « On est engagé dans le mouvement depuis le début. Contre les retraites, et bien au-delà. Et contrairement à ce qu'on entend un peu partout, le mouvement n'est pas terminé, ce n'est même que le début. »


Artisan fâché

 

Philippe, artisan, a 52 ans. Présent à chaque manifestation, il prévoit s'il le faut d'être le dernier. « J'irai jusqu'à l'Élysée, s'il le fallait. Il faut faire évoluer la justice sociale. » Philippe réclame une république humaniste, de dialogue. « Ce qui implique beaucoup d'évolution dans la façon d'aborder les choses. Je suis inquiet pour l'enseignement, la santé, le logement... » Enfin, l'artisan cache mal sa colère contre « les anciens qui ne sont pas assez nombreux dans la rue ».


Première manif' 

 

Jonathan, 19 ans, est étudiant en biologie à Brest. Il manifestait pour la première fois hier. « Je suis solidaire du mouvement depuis le début. Je n'ai pas pu manifester avant parce que je ne peux pas permettre de rater mes cours. C'est une année décisive pour moi. Comme je suis en vacances, j'ai pu venir aujourd'hui. »

 

Delphine LANDAY

 

 

 


source: ouestfrance.fr (vendredi 29 octobre 2010)

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