Guémené-sur-Scorff(56)-HOPITAL -C'EST GRAVE DOCTEUR ?
Guémené/Scorff(56)-La CGT tire la sonnette d’alarme
Hôpital Alfred Brard:
c'est grave docteur?
Entre 80 et 100 personnes ont participé à la réunion d'information organisée par la CGT
Prochaine réunion publique: le 21 octobre
D'un côté le ton alarmiste de la CGT. De l'autre, les propos rassurants du directeur de l'hôpital et du maire de Guémené. Quel est l'état de santé de l'hôpital Alfred-Brad ?
Eléments de réponse en quatre dates.
■Mardi 20 septembre 2011 - Dans un communiqué de presse intitulé "l'hôpital de Guémené-sur-Scorff va-t-il être contraint à la fermeture? ", l'union locale CGT décrit la situation de l'hôpital comme « extrêmement préoccupante. »<Le syndicat explique que l'établissement a fait l'objet d'un avis défavorable au maintien en exploitation par la commission de sécurité. Et que pour la sous-préfecture, « la question de sa fermeture administrative se pose. » La claque !
Lors de son passage en juin, la commission de sécurité avait constaté l'absence de stabilité. au feu (une heure) de la structure et des planchers, et craint en cas de départ de feu, un effondrement en chaîne de la structure. Du coup, la commission de sécurité a prescrit un traitement de choc; mise en place d'une équipe de surveillance 24 h sur 24. Remplacement des systèmes d'alarme et mise en œuvre d'un plan de mise en sécurité avec échéancier de travaux.
L'équipe de sécurité est en place depuis le 5 août et des travaux sont en cours: « Le coût de l'équipe de sécurité s'élève à 330 000 euros pour les six premiers mois; celui des travaux est estimé à 370 000 euros », indique la CGT.
Et le syndicat de s'inquiéter : comment sans aide financière l'hôpital pourra-t-il payer? Comment obtenir la levée de l'avis défavorable ? Faut-il reconstruire un hôpital à proximité, seule solution pour éviter le transfert des résidants et des patients .vers Pontivy, ou rénover ?
■Jeudi 29 septembre – La CGT organise une réunion et d'information à la salle polyvalente. Entre 80 et 100 personnes sont présentes. Le ton est de circonstance. Le syndicat enfonce le clou ; « L'établissement a confié à la Socotec, organisme agréé qui effectue habituellement les contrôles techniques, l'élaboration du rapport de diagnostic sur la sécurité incendie. Elle a remis son rapport le 17 juin 2011. C'est une liste de 133 observations de non-conformité qui a été présentée » Et les mêmes questions; qui paiera les travaux de mise en sécurité? L'hôpital ne va-t-il pas fermer?
L'idée d'un comité de défense de l'hôpital est lancée (contact : rene.lemoullec@ orange.fr). Prochaine réunion d'information de la CGT : le 21 octobre.
■Lundi 3 octobre -Jean- Pierre Dupont, directeur du centre hospitalier du centre Bretagne, envoie à la presse la copie de la lettre qu'il a adressée à la CGT le jour de la réunion publique. Dans ce courrier, il confirme le coût des 330 000 euros pour les six mois de l'équipe de sécurité, et annonce que l'Agence régionale de l'hospitalisation a accepté de prendre sa quote part,' pour la partie sanitaire. « Nous attendons la réponse du Département pour le médico-social. »
Au téléphone, Jean-Pierre Dupont se refuse à toute dramatisation ; « Il n'y a pas lieu de créer d'inutiles inquiétudes. D'abord, une fermeture n'est aucunement à l'ordre du jour des discussions engagées avec la commission de sécurité et les autorités de tutelle de l'établissement (Agence régionale de santé et Conseil général du Morbihan).L'hôpital de Guémené se justifie dans son environnement. Il est important de garder cette structure à Guémené et Pontivy n'a pas vocation à récupérer les activités de Guémené.»
Pour le directeur, la réflexion ne doit pas se limiter à la.seule problématique de la sécurité incendie, mais aussi à celle du confort des résidants et des patients. Alors rénovation ? Reconstruction ? « Tout est question de financement. Un établissement neuf, c'est un terrain 'de 10, ha et 30 millions d'euros ... »Pour y voir plus clair, la direction-a chargé un cabinet d'études pour élaborer plusieurs scenarii d'aménagement. Ces propositions seront soumises au prochain conseil de surveillance de l'hôpital, le 17 octobre.
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■Mardi 4 octobre -Contacté, Gérard Perron, maire de Guémené et président du conseil de surveillance de l'hôpital, reconnaît une « situation sérieuse », mais déplore surtout « que ça aille dans tous les sens. Ce n'est pas dans l'agitation que l'on fait du bon travail. Quelque soit la solution retenue (rénovation ou construction neuve), on ne pourra en discuter que quand on aura tous les éléments », faisant référence au travail du cabinet d'études. Pour Gérard Perron, l'hôpital, c'est l'identité de Guémené, l'un de ses > premiers employeurs (220 emplois) et des ressources financières via la" Dotation globale de fonctionnement, pour Guémené:
F.B
vendredi 7 octobre 2011