DES SOINS ET UN ACCUEIL DE QUALITE EN CENTRE-BRETAGNE NECESSITENT LA MOBILISATION DE LA POPULATION ET DE SES ELUS

Publié le par sphab/cgt & associés

 

 

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DES SOINS ET UN ACCUEIL DE QUALITE EN CENTRE-BRETAGNE

NECESSITENT LA MOBILISATION DE LA POPULATION ET DE SES ELUS

 

A lire les informations parues ces derniers jours dans la presse la disparition du secteur sanitaire n°8 serait programmée par le nouveau Directeur de l’Agence Régionale de Santé et ce serait de mauvais augure pour le Centre Bretagne.

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Au jour d’aujourd’hui le seul effet palpable du secteur sanitaire n°8 c’est d’avoir servi de justification à la fusion des Hôpitaux de Loudéac et de Pontivy, fusion qui s’est accompagnée comme toujours en pareil cas d’une diminution de l’offre de soins et d’une suppression de plusieurs dizaines de lits hospitaliers.

 

Pour ce qui concerne l’Hôpital et la Maison d’Accueil Spécialisée de Guémené-sur-Scorff le secteur sanitaire n° 8 :

-c’est le changement de prestataire pour l’entretien du linge :un prestataire public le SIH de Caudan qui donnait toute satisfaction a cédé la place à un prestataire « le logipôle » de Loudéac dont le caractère public n’est pas assuré pour l’avenir et qui ne fournit pas une prestation égale à un prix égal ;

-c’est la multiplicité des financeurs, une véritable usine à gaz, aux objectifs parfois contradictoires : la DDASS 22 pour les Services Médecine et Moyen Séjour de l’Hôpital, la DDASS 56 pour le financement des soins en Maison de retraite, à la MAS et au SSIAD, la DGISS 56 (conseil général) pour le financement l’hébergement et la dépendance à la Maison de retraite et la MAS.

 

La mise en place de la Loi « Bachelot »  ne simplifie pas la situation en scindant les DDASS en deux pour la gestion des carrières des personnels d’une part la Délégation départementale de l’ARS chargée de la gestion des Commissions Administratives Paritaires Départementales et la Direction départementale de la Cohésion sociale pour la Commission Départementale de Réforme.

 

La mise en place de la Loi « Bachelot » c’est aussi des possibilités d’intervention moindres pour les élus  de la population et  ceux des personnels. Les Conseils de surveillance des établissements ne voteront plus les budgets, ne voteront plus le tableau des effectifs. Le Représentant du Maire de Paris n’a pas été élu Président du Conseil de surveillance de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Le Maire de Carhaix ne siège au Conseil de Surveillance du CHU Brest/Carhaix qu’en tant que personnalité qualifiée désignée par le Directeur de l’ARS.

 

La loi « Bachelot » consacre la mise à l’écart des populations et de leurs représentants des lieux de décisions du service public de santé. Organiser la défense du service public de santé en Centre Bretagne c’est d’abord défendre l’autonomie de chaque établissement, c’est construire une Communauté d’établissements « fédérative » en Centre Bretagne compatible avec les départements environnants. Halte à l’Etatisation/ Privatisation. Halte à la disparition des départements.

 


Source: communiqué du SPHAB/CGT-Guémené le 7/07/2010


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